Obligatoire depuis 2021 pour tous les vélos (neufs ou d'occasion) vendus par des professionnels, le marquage est un moyen supplémentaire de dissuader le vol de vélo, et de faciliter son identification s'il venait à être dérobé puis retrouvé.
Le marquage est également disponible à la demande pour les particuliers qui souhaitent faire marquer ou graver leur vélo à l'aide de l'un des systèmes de marquage agréés dont nous parlerons également dans une rubrique dédiée très prochainement.
Un fichier national recense l'ensemble des vélos marqués, le FNUCI (fichier national unique des cycles identifiés), qui va permettre aux forces de polices, gendarmerie, douanes, agents municipaux, fourrières ou tout service qui participent au marquage des vélos, d'identifier le propriétaire d'un vélo.
(Plus d'informations sur Service-public.fr)
Parmi les systèmes de marquage de vélo les plus répandus, on trouvera :
- Bicycode, qui existe depuis de nombreuses années, qui repose sur un gravage mécanique du cadre + un autocollant de protection. Ce gravage a été mis en oeuvre à l'initiative de la FUB - Fédération française des Usagers de la Bicyclette.
- Paravol, qui repose sur un autocollant très résistant possédant un QR code avec le numéro de série du vélo.
- Auvray Security, fabricant français d'antivol qui propose également le gravage vélo
- Recobike, qui propose un marquage par soudure chimique à l'aide d'une résine haute résistance
- Décathlon, dernier opérateur en date à proposer un marquage par une étiquette sur vernis
Tous ces opérateurs de marquage sont en liens avec la base de données nationale de l’APIC, le fameux fichier unique national (FNUCI), qui recense tous les vélos marqués ou gravés et qui permet de retrouver facilement des informations sur son propriétaire.
